La conférenceLa conférence internationale a réuni les ministres de l’Éducation du G7 et ceux du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Tchad, Niger, Burkina Faso et Sénégal) en collaboration avec l’UNESCO et l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) en vue de préparer le G7 consacré à la lutte contre les inégalités qui se tiendra à Biarritz le 26 août 2019.
Il est nécessaire de rappeler qu’aujourd’hui encore, 132 millions de filles dans le monde ne vont pas à l’école, selon l’Unesco.
Les objectifs
- Mettre en lumière des initiatives et solutions innovantes pour améliorer l’accès des filles et des femmes à une éducation de qualité et offrir des opportunités d’apprentissage indispensables pour leur vie et leur carrière professionnelle ;
- Offrir un espace pour de nouvelles collaborations afin de faire progresser l’émancipation des filles et des femmes dans et par l’éducation ;
- Encourager à une action collective afin d’atteindre les engagements de l’Agenda 2030 en faveur de l’éducation des filles, de l’émancipation des femmes et de l’égalité de genre.
La conférence s’est poursuivie par des tables rondes interactives centrées sur les mesures et actions nécessaires pour favoriser et accélérer les innovations au service de l’éducation et de l’émancipation des filles et des femmes, ainsi que de l’égalité de genre dans et par l’éducation.
Plusieurs interventions fortes ont ému le public, celle de Malala Yousafzai, originaire du Pakistan, lauréate du prix Nobel de la paix à 17 ans et Messagère de la paix des Nations Unies ou encore celle de Nyaradzayi Gumbonzvanda, l’Ambassadrice de l’Union Africaine pour la campagne visant à mettre fin aux mariages précoces et forcés, a insisté sur les richesses dont dispose l’Afrique et l’urgence d’investir en priorité dans l’éducation.
Henriette Faure a souligné l’effort de l’État français qui a annoncé la création d’un fonds de contrepartie dans le cadre du programme de prévention du mariage précoce des filles. Pour 1 euro reçu par l’UNICEF, l’État versera 1 euro supplémentaire.
La Conférence s’est clôturée par un discours du Président de la République française, Emmanuel MACRON qui déclare : « L’émancipation par l’éducation des jeunes filles, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, c’est un combat essentiel, contre l’obscurantisme, contre les injustices, et nous le mènerons sans relâche ».
Pour PARTAGE, le combat pour l’éducation de toutes et de tous dure depuis 45 ans et se poursuit.
